Présentation de la ville
Située au centre de la Vallée de L’Orne, Moyeuvre-Grande est à dix minutes en voiture des autoroutes permettant d’accéder rapidement à la France entière ainsi qu’aux pays frontaliers (Luxembourg, Belgique et Allemagne). Traversée par la rivière Orne et le ruisseau du Conroy et entourée de magnifiques forêts (superficie boisée de 394 hectares), Moyeuvre-Grande offre des points de vues remarquables du haut des plateaux du Tréhémont et de Froidcul.
Ancien fief du duché de Bar, cette cité industrielle a pendant longtemps tiré sa fortune de l’exploitation des gisements de fer et de la transformation de la « Minette ».
Aujourd’hui reconvertie vers des activités diversifiées, l’engagement et la détermination de ses élus, et la richesse de son tissu associatif font de Moyeuvre-Grande une ville qui a pour objectif de contribuer à la qualité de vie de ses habitants.
Aujourd’hui, Moyeuvre-Grande est résolument tournée vers l’avenir. Ses priorités portent sur le traitement d’un environnement durable et de qualité. Grâce à des réalisations concrètes, elle a pour objectif de continuer à se moderniser et se développer. Les efforts engagés ces dernières années seront poursuivis tout en s’inscrivant dans une dynamique de volonté et de solidarité afin de préserver la qualité de vie des moyeuvriens.
Grâce à la réalisation d’un lotissement de près de 150 parcelles sur le plateau du Tréhémont, Moyeuvre-Grande entame son développement et son renouveau qui passera également par la réalisation de projets immobiliers dans toute la ville qui permettront à terme de créer 90 logements neufs.
Historique
Le nom de Moyeuvre-Grande
En 871, une charte de l’abbaye de Gorze appelle Moyeuvre-Grande une « manse » acquise par la dite abbaye, et située « in inferiori Modover », ce qui signifie « à l’embouchure de l’eau bruyante », ou « rivière ». Voilà donc la ville nommée et pourvue d’un géniteur étymologique : le » Modover » (d’où dérive Moyeuvre), qui, quant à lui, se verra rebaptisé, et prendra le nom d’un des ses affluents, le Conroy.
L’exploitation des gisements de fer
Moyeuvre-Grande n’a pas attendu l’ère industrielle pour exploiter son gisement de fer dit » minette » ; dès le XIIIème siècle on mentionne des forges appartenant aux comtes de Bar. Il est à supposer qu’au XIVème siècle il existe plusieurs forges forestières, et c’est dès 1323 qu’Edouard 1er, comte de Bar, fait installer une forge hydraulique à Moyeuvre. Edouard 1er loue la forge à ses constructeurs Thouvignon et son fils Donat, qui en deviennent ainsi les premiers locataires.
A la fin du XVème siècle, apparaît la première galerie de la minière, et de cette date la forge ne cesse de progresser et de se développer. A la fin du XVIème siècle, Moyeuvre devient un important centre industriel, et Louis de Bettainvillers, locataire de 1596 à 1612, y installe en 1604 la première fonderie de la région. Il termine en outre la construction, commencée sans doute par son père, du château de Moyeuvre. C’est le Maréchal De Fabert qui, après Louis De Bettainvillers, puis les frères Tauvain, attache son nom à la forge ; il lui assure une prospérité inespérée. Mais la guerre de Trente Ans détruit l’entreprise en grande partie, et c’est à Cury-Dieudonné de Bettainvillers, dit De Mansberg, que reviendra l’honneur de la relever. Il s’attirera un procès, en créant deux forges privées, qu’il se verra contraint de supprimer. Après lui, le marquis de Rennepont habite le château jusque vers 1730, date à laquelle il nomme un gérant du domaine. Après un premier bail à Georges Boisseau, la location se renouvelle en faveur de la famille Cochard. Pendant la Révolution, le Seigneur De Gramont s’oppose aux mesures de suppression des privilèges, et meurt en pleine possession de ses biens. Sa veuve vend le château à la famille Cochard, en 1805 . La forge acquiert alors une importance départementale. Vers 1830, six galeries sont signalées, qui, en se rejoignant progressivement, aboutiront à la « mine de Moyeuvre ».
A la famille Cochard succède la maison De Wendel, qui donne à l’usine de Moyeuvre le visage d’une industrie européenne, tandis qu’elle transforme, en 1907, le château en l’hôpital, tout en lui conservant son caractère historique et son style Renaissance.
En 1929, la cokerie de Moyeuvre compte 163 fours actifs et produit 365000 tonnes de coke par an. En 1956, Moyeuvre-Grande est à son zénith : une cokerie (66 fours), une usine de traitement des sous-produits de distillation de la houille, 6 hauts fourneaux, 5 convertisseurs, un bloming, un train continu à biellettes et 9 convertisseurs à fer Marchand.
Le 31 janvier 1970, l’usine de Moyeuvre met fin à la longue tradition des » métallos » qui remonte au printemps de l’âge de fer en Lorraine. La dernière mine de Moyeuvre-Grande a, quant à elle, été fermée en juillet 1993.
A la fin du XXe siècle…
La ville a été confrontée à des problèmes issus de l’activité minière passée. Tout d’abord, l’ennoyage des galeries de mines, consécutif à l’arrêt du pompage des eaux d’exhaure, a entraîné une sulfatation de l’eau potable. Problème résolu en octobre 1999, grâce au raccordement du réseau d’eau potable de la ville au réseau du Syndicat Intercommunal des Eaux de Gravelotte et de la Vallée de l’Orne. Ensuite les infiltrations d’eau, dès août 1998, dans les caves des bas quartiers de la commune. Ces infiltrations proviennent du fait que Moyeuvre-Grande est située au point le plus bas du bassin ferrifère Lorrain. C’est donc à Moyeuvre-Grande que s’opèrent la résurgence et le déversement des eaux d’exhaure depuis que l’ennoyage des galeries de mine est terminé. Plusieurs pompes ont été installées ainsi qu’un chenal d’évacuation afin d’assécher les quartiers bas. Enfin, les affaissements miniers : les 30, 31 octobre et les 1er et 2 novembre 1998, des affaissements miniers de 3 à 5 mètres de diamètre sont apparus dans les rues Heurteaux et Poincaré du quartier cité Curel.
Après de nombreuses études et investigations du sous-sol, le 19 janvier 1999, Mme Malgorn, Préfet de la Région Lorraine, Préfet de la Moselle, annonce l’évacuation de 43 familles, habitant dans une zone à risques miniers forts où la sécurité publique est menacée. Une seconde vague d’évacuation est annoncée le 25 mars 1999, 4 nouvelles familles doivent immédiatement quitter leurs habitations, et 18 autres seront évacuées lorsque les procédures d’indemnisation des familles auront abouti. D’autres habitations verront les galeries, qui passent sous leurs fondations, être comblées, ce qui permettra de maintenir la sécurité de leurs occupants. Aujourd’hui les immeubles menacés ont été démolis laissant ainsi place à un chemin piétonnier et un espace végétatif.
La Commune possède de nombreuses installations sportives destinées à offrir le maximum de sports et de loisirs à ses citoyens : une piscine municipale, une salle de musculation, deux boulodromes, trois courts de tennis en terre battue et un court couvert, deux salles de sports, un dojo, trois terrains de football, un city stade, un parcours de santé, de nombreuses aires de jeux et parcs.
Les 70 associations présentes sur la commune proposent aux Moyeuvriens des activités variées dans différents domaines : sportif, culturel, patriotiques et social.
sport
Origine du nom Froid-cul…
Un quartier de Moyeuvre-Grande se nomme Froidcul. Un nom qui prête à sourire, mais dont la signification est tout autre que ce que tout à chacun peut imaginer. Froidcul est un terme de vignoble : le froid-cul est le terroir qui ne produit pas de bon vin.